DIOUF SARR «PRIS A PARTIE» A FANN

Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr n’a pas eu le temps de terminer son discours qu’une voix l’interrompt. C’est celle du fils d’un vieillard de Yeumbeul vacciné au vaccin AstraZeneca, mais mal lui en a pris. Puisqu’il a développé des effets secondaires. Déjà, il a eu un accident vasculaire célébral (AVC) sévère qui a nécessité son évacuation à l’hôpital de Fann. L’homme a déversé sa bile et demandait ardemment au ministre de la Santé d’arrêter illico presto la vaccination des personnes âgées avec ce vaccin anglo-suédois. Malgré ce raffut, le ministre de la Santé Diouf Sarr a gardé sa sérénité et rassurait sur la fiabilité du vaccin AstraZeneca, n’empêche il précise que des médecins sont en train de travailler à faire en sorte que le vaccin piqué aux Sénégalais soit le plus sûr possible.
KHALIFA ET SONKO, FRONT COMMUN CONTRE MACKY

Le leader de Tawawu Dakar et le leader de Pastef sont tout de blanc vêtus, ils martèlent les mêmes refrains et clouent au pilori le régime de Macky avec les mêmes argumentaires. Ou presque. C’est Ousmane Sonko, le «jeune frère » qui était parti rendre visite au député-maire de Dakar, au grand frère et au confident. «La révolte et les émeutes occasionnées par l’affaire dite Ousmane Sonko est seulement la manifestation de la grosse frustration du peuple. Les sénégalais ont voulu dire que c’est la goutte d’eau de trop et qu’il fallait impérativement obliger ce régime dictatorial à sa politique de persécution des opposants politiques. Khalifa Sall, Guy Marius Sagna, Karim Wade entre autres ont tous été privés de leurs droits et emprisonnés injustement. Le peuple a sonné la fin et confirme qu’il est du côté de la vérité», a déclaré Ousmane Sonko.
Le député a ajouté qu’il est indispensable pour l’opposition de mettre en place «un large front pour établir le rapport de force et mettre fin au régime dictatorial de Macky Sall et défendre les intérêts de la nation».
L’AUTOROUTE DE EIFFAGE, CE N’EST PLUS LE MEME PEAGE
La renégociation du contrat de concession de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio-Aibd, tant réclamée par les Sénégalais, est désormais effective. L’État du Sénégal fait ainsi son entrée dans le capital de Eiffage pour ce qui relève de la concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA SA) à hauteur de 25% selon une annonce faite par Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances du Budget. »L’État –actionnaire participera dans les organes de gouvernance de la concession. Investisseur, il bénéficiera du partage de fruit et de collecte de redevance foncière à effet immédiat. Et enfin l’État-Régulateur assurera le suivi du contrat de performance », lit-on dans un communiqué de presse reçu. « L’État du Sénégal, selon la même source, percevra désormais une redevance domaniale annuelle représentant 2% du chiffre d’affaires annuel de SECAA, avec un minimum de 800 millions de FCFA par an, au lieu de 1000 FCFA par an dans le contrat actuel », informe la même source.
LES AMBASSADEURS PRENNENT LEUR DOSE
Une journée de vaccination des ambassadeurs accrédités a été organisée ce mardi, dans les locaux de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD.) C’est donc à l’initiative de l’État du Sénégal par le biais du ministère des affaires étrangères et de l’Institut Pasteur de Dakar que ces représentants diplomatiques ont reçu leurs doses d’Astrazeneca. Une dizaine d’ambassadeurs a pris part à cette immunisation sur les 77 Ambassades installés au Sénégal. Du doyen du corps diplomatique accrédité au Sénégal, S.E.M Jean Koe Ntonga en passant par les doyens de la Zone Afrique, Europe, Asie et arabe, tous ont pu être vaccinés.
ASTRAZENECA, l’OMS CALME LE JEU

À Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) calme le jeu et rappelle que la seule chose dont on est sûr aujourd’hui, c’est que le vaccin d’AstraZeneca est efficace.Il n’y a aucune raison, affirme d’emblée l’OMS, de ne pas vacciner avec AstraZeneca, rapporte notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche. L’organisation rappelle que suspendre un produit en cas d’effets secondaires n’a rien d’exceptionnel. C’est même la preuve que le système de surveillance fonctionne. Sauf qu’il n’y a aujourd’hui aucune preuve de lien entre les thromboses constatées chez des personnes ayant reçu le vaccin et le produit d’AstraZeneca.
La cheffe scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan, dit comprendre les doutes européens. Moins l’arrêt de la vaccination : « Au moins 2,6 millions de personnes sont déjà mortes du Covid. Et sur les 300 millions de doses de vaccins qui ont déjà été administrées à travers le monde, il n’y a eu aucune mort directement attribuée à un vaccin [peu importe lequel]. Donc, je crois que si nous devons étudier la situation de très près, nous ne voulons pas que les gens paniquent. Pour le moment, nous recommandons que les pays continuent de vacciner avec [l’]AstraZeneca. Mais nous en saurons bientôt plus. »
Kinkelibaa.info MTG