L’Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 200 drones et missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
Dans le même temps, les alliés de l’Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites Houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
L’armée israélienne a assuré que « la grande majorité » des missiles avaient été interceptés, et fait état de « dégâts mineurs » sur une base militaire. L’agence officielle iranienne Irna a en revanche évoqué des « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud) ».
Alors que l’Iran a demandé à Washington de « rester à l’écart » du conflit, les forces américaines présentes dans la région ont abattu des drones iraniens visant Israël.
La communauté internationale (Union européenne, Royaume-Uni, France et Allemagne) a condamné l’attaque. De son côté, Joe Biden a assuré Israël de son soutien « inébranlable ».

Les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution iraniens ont saisi un porte-conteneurs « lié » à Israël près du détroit d’Ormuz, a annoncé l’agence officielle Irna. L’Iran « subira les conséquences de son choix d’aggraver davantage la situation », a réagi dans la foulée l’armée israélienne.