À l’occasion de la fête internationale du travail, la Ligue Démocratique (LD) dresse un bilan sévère de la première année du régime de Bassirou Diomaye Faye. Dans un contexte marqué par des injustices sociales criantes et une gouvernance brutale, la LD rend hommage aux travailleurs et sonne l’alarme.
Le 1er mai, symbole des luttes ouvrières, prend cette année une dimension tragique : licenciements massifs, précarité généralisée, droits bafoués… Les travailleurs, pilier de la nation, sont sacrifiés. Le secteur du BTP s’effondre, les chantiers sont à l’arrêt, et des milliers de familles plongent dans l’angoisse du chômage. Une politique austère, sans dialogue ni vision, a mis à genoux l’investissement productif.
Pire encore, plus de 30 000 employés publics ont été remerciés sans audit, ni accompagnement, au profit d’un clientélisme cynique. La gouvernance actuelle impose l’austérité par la force, en piétinant les principes de justice et de concertation.
La LD dénonce aussi les attaques contre la presse indépendante. Sous prétexte de régularisation, l’État tente d’étouffer 381 organes de presse, réduisant l’espace de débat public et menaçant la démocratie. Une censure déguisée, inacceptable dans un État qui se dit démocratique.
À cela s’ajoute une crise sociale profonde : flambée du coût de la vie malgré la baisse du pétrole, suspension des bourses familiales, campagne agricole ratée… Le peuple paie, seul, le prix de choix politiques froids et inhumains.
Face à ce recul généralisé, la LD appelle à une prise de conscience collective. Elle exhorte les travailleurs, les syndicats, et toutes les forces progressistes à se mobiliser pour préserver les acquis sociaux, défendre la dignité, et construire une société juste.
Ce 1er mai n’est pas une pause. C’est un point de bascule. La LD, fidèle à son engagement historique, reste aux côtés des travailleurs et refuse de céder au silence complice. Elle alerte : une nation qui trahit ses principes fondamentaux court à sa perte. Il est temps de résister.