La façade numérique du site de la DGID semble intacte. En première page, une photo souriante s’affiche : celle d’un séminaire de formation des vérificateurs de la Direction des grandes entreprises, où messieurs et dames, élégants, posent avec sérieux. Mais ce vernis n’est qu’un leurre. Derrière cette vitrine rassurante, tout vacille.
Car dès que l’on tente de cliquer sur un lien — par exemple celui consacré à la fiscalité — un message sec surgit : « URL non trouvée sur ce serveur. » Et cette panne dure depuis plusieurs jours.
Face à cette paralysie, la DGID s’enferme dans un silence assourdissant, alors même que les pertes s’accumulent. Dans l’ombre, le mouvement de hackers Ramson Group «Black Shrantac» revendique l’attaque et exige une rançon colossale : 6,5 milliards de francs CFA pour libérer les plateformes, selon le journal Le Quotidien.
Ce rappel fait écho à un précédent : en octobre 2022, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) avait elle aussi subi une attaque similaire. Une enquête a depuis été confiée à la Division spéciale de la cybercriminalité.
Kinkelibaa a pu joindre madame Fatima Ibrahima Ba, la responsable de la communication extérieure de la DGID qui affirme que “le service continue, rien n’est bloqué, les usagers peuvent venir sans souci” Mais pour la Cyberattaque, elle promet nous revenir. Sans plus…