PAR LAMINE SÈNE
Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de se taire face à l’acharnement médiatique orchestré par Mansour Diop, dont les chroniques ont cessé d’être des espaces d’analyse pour devenir une inquiétante dérive morale dirigée contre une femme d’État : Madame Aminata Touré.
En effet, ce que Mansour Diop pratique n’a rien à voir avec le journalisme. Il ne s’agit ni d’analyse politique, ni de critique construite. Ce que l’on observe, c’est une entreprise de démolition, empreinte de malveillance, portée par des intérêts obscurs. Son obsession à s’en prendre systématiquement à Aminata Touré en dit long, non pas sur elle, mais sur lui.
Oui! La Présidente Aminata Touré dérange…

Elle dérange parce qu’elle incarne une parole libre, une posture intransigeante sur les principes, une indépendance rare dans l’espace politique.
Elle dérange parce qu’elle a choisi la fidélité à ses convictions plutôt que les compromis faciles d’un système qui se nourrit de renoncements.
Elle dérange, enfin, parce qu’elle représente une figure politique féminine forte, droite, et irréductible, qui n’a jamais cédé ni aux puissances de l’argent ni aux jeux de pouvoir des clans.
C’est précisément cette posture d’intégrité qui semble insupportable à certains. Et puisque ses opposants sont incapables de la combattre sur le terrain des idées, ils choisissent une autre voie : celle de l’attaque personnelle, de la calomnie, de l’insinuation malveillante. C’est là que l’on retrouve Mansour Diop, dont les chroniques ressemblent désormais davantage à des règlements de comptes qu’à un travail d’analyse sérieux. Il ne s’agit plus d’éclairer l’opinion, mais de salir.
Ainsi, ce qu’il pratique n’est pas seulement indécent : c’est une forme de violence symbolique, une instrumentalisation dangereuse de l’espace médiatique à des fins partisanes ou personnelles. En travestissant les faits, en manipulant l’information, il participe à un processus de désinformation nuisible à la démocratie.
Face à cela, il est important de rappeler une évidence : aucune campagne, aussi virulente soit-elle, ne pourra effacer l’engagement, la constance et le courage politique d’Aminata Touré. Aucune tentative de lynchage médiatique ne saurait faire taire une voix profondément attachée à la justice, à la transparence et à l’éthique républicaine.
Autrement dit, Mansour Diop peut multiplier les chroniques orientées, courir les plateaux et les médias : il ne parviendra pas à ternir l’image d’une femme debout, droite dans ses bottes, fidèle à ses principes, et respectée bien au-delà de ses propres rangs politiques.
Plus généralement, cette situation nous rappelle une urgence démocratique : défendre la dignité du débat public. Cela implique de refuser la personnalisation malveillante, de dénoncer la manipulation médiatique, et d’opposer la force des convictions à la lâcheté des insinuations.
En définitive, il est impératif de rappeler que dans une démocratie digne de ce nom, l’espace médiatique doit être un lieu d’éveil citoyen, et non une scène de mise à mort symbolique.
Car ce n’est pas seulement Aminata Touré qui est visée : c’est l’idée même qu’on puisse encore faire de la politique autrement, avec intégrité, courage et indépendance
Lamine SENE, MIMI 2024-THIES