Bassoo Bass, il est temps que vous vous hâtiez lentement sur certains sujets pour ne pas continuer de subir les revers du réel beaucoup plus puissant que ce populisme de bas etage qui vous guette, vous étrangle, vous infantilise et, in fine, ridiculise votre pouvoir …
C’est triste de voir l’Etat et les nouvelles autorités du Sénégal s’engouffrer, tête baissée, dans l’impasse d’une illusoire promesse de réduire les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Volontarisme. Showmanship. Zeumbeuleh ! Au final, leur humiliation en téléchargement. Le marché est au coin de la rue pour la leur infliger.
Que c’est derisoire voire enfantin de lister des baisses sans impact ni tenables, comme l’atteste celle, rejetée, dès son annonce, sur le pain, par des boulangers qui, à bon droit, exigent que les prix de la farine soient réduits en premier lieu.
Sautiller ensuite pour évoquer l’hypothèque d’une ressuscitation des magasins…Sonadis comme une recette magique, ça ajoute une touche d’angélisme bête et béat à un amateurisme inquiétant au sommet de l’Etat.
Je rappelle que les Sonadis, à l’image de tous les projets d’encadrement des prix de denrées, furent un échec lamentable. Leur retour sera aussi celui de Fantômes institutionnels et commerciaux voués à finir encore à la casse. Ne rêvons pas….
On sautille dans tous les sens en bombant le torse dans l’imagination, hélas factice, que le jet de l’or noir signifie l’avènement d’une auve de prospérité par la grâce des hydrocarbures. On pédale dans l’illusion : nos hydrocarbures ne sont ni des richesses importantes ni ne sont les nôtres, ils ont été vendangés ! Tous les contrats petrogaziers, ceux de Petrotim mais aussi des instances qui en ont couvert les deals, doivent être ré-examinés avec l’aide de vrais experts. De grâce, que ce nouveau pouvoir ne tombe pas dans le piège des truands comme Serigne Mboup qu’on nous monte en épingle en négociateur des contrats ! Ouvrez les yeux et demandez alentour…Pas de bête précipitation. Exigez une enquete sur les acteurs qui ont privatisé à leur profit et pour des interets etrangers nos mannes naturelles. Les 120km2 de surface minière illégalement attribués à Mohamed Kawar n’en sont qu’un cas illustratif…
Le chemin de l’échec est l’alternative qui observe en boa géant pressé de vous…avaler !
Franchement, vous devez gagner en sérénité.
Vous le pouvez et le devez, surtout après le coup de pub, gros flop, qui vous a réduit à neant en prouvant aux yeux de tous l’impossibilité, d’abord vôtre, d’une baisse des prix des denrées alimentaires par un État impuissant, la question est, comme dit l’autre: que faire?
L’urgence est la reddition des comptes. Il faut récupérer les milliers de milliards de francs cfa que les hordes de pilleurs du régime déchu ont emporté.
Tolérer leur présence sur la scène publique ou les recycler, tel est le danger…
Bassirou Diomaye Diakhar Faye, c’est sur ce levier qu’il faut agir au lieu de se perdre dans des entreprises perdues d’avance de baisses des prix.
C’est aussi à changer nos habitudes alimentaires, à ecouter et s’imprégner des bonbes oratiques, forger les alliances utikes mais en commençant par brider nos tentations de vivre au dessus de nos moyens surtout au niveau d’un État obèse qu’il faut ici et maintenant trimer…
C’est de sortir du folklore et des grand-standibg, des shows, en commençant par le musellement de ces applaudisseurs du net, chargés, hommes ou femmes, de vouloir nous forcer à voir un Eldorado là où la vue indiqye clairement que tout ce bruit n’est que vacarme mais que rien ne bouge.
Ps: à la place des Sonadis, incarnations des faillites des magasins d’Etat à la Soviétique, ne pouvons nous pas tenter, par le privé, capacité, de créer des champions locaux de la distribution,comme le 7-11 aux Usa, Auchan, Carrefour, en France, Cosco, ou Shoprite en Afrique du Sud…
Cessez vos comédies. Ce nesg pas l’Etat qui réglera cette angoisse qui s’accentue à la veille de la rabascrise mais bel et bien le marché !
Vous paniquez sous la pression face à un peuple qui, pourtant, malgré les difficultés qu’il vit et sa claire conscience que vous n’améliorerez pas, à coup sûr pas dans le court terme, son ordinaire, reste stoïque, prêt à vous passer votre inquiétant amateurisme.
Calmos ! La pédagogie du leadership l’exige sauf si vous voulez transmettre la peur qui vous tenaille linterieurement à une population qui s’en remet à…Dieu !
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, n’oubliez pas les mots du poète….
Nekk lenn niit. Le marché s’en fout des coups de lfnton et encore moins des annoncew fracassantes pour exciter les moines-soldats.
On ne gère pas un pays comme on le ferait d’un jardin d’enfants…Ne vous rendez-vous pas compte qu’à perte de vue, la complainte commence à monter, portée par le carburant des désillusions tous azimuts.
Jubeuntikou Jotna. Ça prend eau de partout…