SEN KINKelibaa info
  • Kinkelibaa
  • Articles
    • Article du jour
    • Le saviez-vous
    • Lu pour vous
    • Opinions
  • Flash
  • Media-Tics
    • Découverte
    • Média
    • Tech
  • Memoires
    • Portrait
    • Reportage
    • Itv
  • Annonces
    • Nécrologie
    • Pub
    • Publireportage
No Result
View All Result
Sen Kinkelibaa info
  • Kinkelibaa
  • Articles
    • Article du jour
    • Le saviez-vous
    • Lu pour vous
    • Opinions
  • Flash
  • Media-Tics
    • Découverte
    • Média
    • Tech
  • Memoires
    • Portrait
    • Reportage
    • Itv
  • Annonces
    • Nécrologie
    • Pub
    • Publireportage
No Result
View All Result
Sen Kinkelibaa info
No Result
View All Result

Loi d’amnistie : Entre Flou Artistique de Pastef et Indignation Citoyenne

INFO KINKELIBAA #MTG by INFO KINKELIBAA #MTG
mars 23, 2025
in Flash
A A
0
El Hadj Malick Ndiaye: « Le Pastef n’a pas de plan B »
0
SHARES
74
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

Dans le grand spectacle de la gouvernance, certaines lois cherchent à apaiser, réconcilier et construire. Mais d’autres transforment les institutions en un véritable théâtre de l’absurde. La proposition de loi interprétative de l’amnistie du 13 mars 2024 appartient sans conteste à cette seconde catégorie. Loin de clarifier, elle jongle avec la vérité, créant une version alternative de la réalité, où les principes républicains deviennent des accessoires de scène.

Est-ce de l’ingéniosité ou du cynisme ? Comme le rappelle le Coran : « Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit, et de juger avec équité entre les gens. » Une injonction limpide, mais ici éclipsée par des intérêts partisans.

Benjamin Franklin disait : « La justice ne sera servie que lorsque ceux qui ne sont pas affectés seront aussi indignés que ceux qui le sont. » Tant que l’indignation collective demeure absente, les dérives institutionnelles continueront à peser lourdement sur les plus vulnérables.

Une justice sélective et des responsabilités détournées

La loi interprétative de l’amnistie, portée par le député Amadou Bâ de Pastef, oscille entre calculs politiques et justice partielle. Elle détourne l’amnistie de sa mission initiale : guérir les blessures nationales et établir une réconciliation authentique.

Sous prétexte de motivations politiques, certains échappent à leurs responsabilités, tandis que les Forces de défense et de sécurité, pourtant essentielles à la préservation de notre souveraineté, sont injustement désignées à comparaître. Leur rôle héroïque mérite reconnaissance, pas condamnation.

Mais l’injustice, où qu’elle se produise, reste une menace pour la justice partout ailleurs, comme le disait Martin Luther King Jr. Cette vérité universelle résonne ici avec gravité. Car dans cette stratégie de pardon sélectif, ce ne sont pas seulement les institutions qui vacillent, mais les principes fondamentaux mêmes sur lesquels repose notre République.

Pendant ce temps, ceux qui ont semé la terreur et infligé des traumatismes échappent à la justice, envoyant un message effarant : invoquez une motivation politique, et le pardon vous sera accordé. Une telle dérive compromet directement l’intégrité et la crédibilité de nos institutions.

Ainsi, cette loi, sous des apparences trompeuses de réconciliation, ne répare pas les torts et n’efface pas les traumatismes. Elle illustre une ambition démesurée à manipuler le passé pour servir des intérêts partisans, aux dépens de la vérité et de la justice.

Une loi d’amnistie ou un chef-d’œuvre de jonglerie politique ?

Présentée comme un outil de réconciliation, la loi d’amnistie de 2024 s’est révélée être un véritable exercice de prestidigitation législative. Derrière les promesses d’apaisement, elle établit un précédent dangereux : pardonner des actes destructeurs sous prétexte de motivations politiques. En transformant la justice, pilier républicain, en un instrument de manipulation, elle altère profondément la perception de l’équité.

Et comme si cela ne suffisait pas, les fameux mécanismes juridiques censés offrir des réparations – l’Agence judiciaire de l’État (AJE) et la Cour suprême – peinent à convaincre. En théorie, ils promettent justice. En pratique, ils ressemblent davantage à un marathon administratif où les victimes courent après des réponses qui n’arrivent jamais.

Ajoutez à cela les 5 milliards de FCFA mobilisés pour indemniser les victimes. Enfin, « victimes » est un bien grand mot, puisque seuls les « combattants » du projet semblent en avoir bénéficié. Les véritables victimes ? Toujours dans l’attente, pendant que les fuites de « pastalibés » frustrés nous éclairent sur l’opacité de cette mascarade.

Face à la montée des critiques, Amadou Ba, député de Pastef, a tenté de calmer le jeu avec un amendement de dernière minute. Celui-ci exclut les crimes graves – meurtres, assassinats, actes de torture – du champ d’application de l’amnistie. Une clarification qui arrive tard, trop tard, et qui soulève une question : qui décide de ce qui est « exclusivement politique » ?

En somme, cette loi, sous ses apparences trompeuses de réconciliation, ressemble davantage à une invitation à récidiver qu’à une véritable avancée législative. Entre cynisme et calculs politiques, elle illustre une ambition démesurée à manipuler le passé pour servir des intérêts partisans, aux dépens de la vérité et de la justice.

Une République en suspens : silence, divisions et justice bafouée

Alors que la loi d’amnistie de 2024 divise, une partie de l’élite intellectuelle et de la société civile reste étrangement silencieuse. Ce mutisme contraste avec l’indignation des citoyens, témoins impuissants d’une justice instrumentalisée. Le pardon, noble en essence, devient ici une trahison : il privilégie certains, enterre des responsabilités et fragilise les valeurs républicaines.

Le Colonel Sankum Faty, ancien officier de gendarmerie, dénonce cette tentative de « clarification » législative comme une manœuvre politique. Selon lui, la loi est claire et ne nécessite aucune révision. Cette instrumentalisation, avertit-il, sape la justice et menace la démocratie. Me Aissata Tall Sall, ancienne ministre de la Justice, renchérit en rappelant les principes fondamentaux du droit constitutionnel : l’intangibilité des droits acquis et la non-rétroactivité des lois.

Et pourtant, cette loi ne s’arrête pas là. Avec une récompense de 5 milliards de FCFA déjà attribuée à leurs leurs fervents « combattants », le régime semble avoir trouvé un moyen de galvaniser plus ses troupes. Ces derniers, désormais mieux équipés, seront d’attaque pour défendre le régime avec ferveur, notamment lors des prochaines échéances électorales : les locales de 2027 et la présidentielle de 2029. Ce financement, sous couvert d’indemnisation pour les pastalibés, pourrait bien se transformer en une arme politique redoutable, renforçant les divisions et compromettant davantage la confiance des citoyens envers leurs institutions.

Cette nouvelle donne, loin de réconcilier, risque d’avoir des conséquences désastreuses dans le moyen et le long termes. Le projet de BA pourrait bien ébranler les fondements mêmes de la démocratie sénégalaise.

Le réveil tardif du mouvement « Y’en a marre »

Après des années d’absence, le mouvement Y’en a marre fait un retour remarqué au moment critique où le pays traverse une crise sociale et politique. Cyrille Touré, alias Thiat, porte-parole du mouvement, dénonce une trahison des promesses faites par ceux au pouvoir, notamment Pastef et son député Amadou Ba.

« Lors de leur campagne, ils avaient promis une abrogation. Aujourd’hui, Pastef nous propose une loi interprétative. Qu’ils nous respectent ! »

Thiat rappelle les tragédies associées à la loi initiale : pertes humaines, destructions massives, et familles laissées dans l’attente d’une reconnaissance ou d’une justice. Pour lui, cette loi interprétative est un affront à la mémoire collective : « Nous ne sommes pas amnésiques. Sachez-le. Cette loi doit sauter. »

Ce retour suscite toutefois des interrogations : pourquoi ce silence prolongé ? Est-ce une stratégie pour regagner leur pertinence, ou une véritable reprise d’engagement citoyen ?

Bien que tardif, ce réveil offre au mouvement l’opportunité de rallier les citoyens en quête de justice et de vérité. Mais le défi reste de prouver que Y’en a marre est toujours en phase avec les attentes actuelles. L’histoire jugera si ce retour marquera un nouveau départ ou le dernier acte d’un acteur en déclin.

Pour une République réconciliée avec ses valeurs et ses citoyens

L’histoire nous offre un exemple puissant en la personne de Nelson Mandela. À la fin de l’apartheid, Mandela a choisi de brandir le pardon comme un outil de réconciliation nationale, élevant l’Afrique du Sud au rang de nation arc-en-ciel. Ce choix, loin d’être une faiblesse, était une démonstration de force morale et de vision politique. Il a compris que la vérité, la justice et le pardon étaient les piliers indispensables pour bâtir une société unie et tournée vers l’avenir.

Le chemin vers une République réconciliée est ardu, mais il est nécessaire. Il appartient à chaque citoyen, à chaque leader, de porter cette exigence avec détermination. Car c’est dans cette quête de vérité et de justice que réside l’avenir d’un Sénégal uni, fort et digne de ses valeurs.

Que Dieu bénisse le Sénégal. Que la paix des cœurs guide nos pas et éclaire nos décisions.

Dr Papa D. FAYE, Citoyen engagé
Courriel : [email protected]

ShareTweetSendShare
Previous Post

Il y a 58 ans, la tentative d’assassinat du Président Senghor

Next Post

CASAMANCE: Le village insulaire de Haère coupé du reste du Sénégal

Related Posts

Dr Cheikh Guèye livre ses secrets de facilitateur du dialogue

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 9, 2025
0
Dr Cheikh Guèye livre ses secrets de facilitateur du dialogue

Discours du Facilitateur général du Dialogue politique
Lancement de la plateforme numérique « JUBBANTI »
Vendredi 9 mai 2025 – DakarMesdames et Messieurs...

Read more

Encore une affaire à 80 milliards de FCFA qui interroge…

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 8, 2025
0
Encore une affaire à 80 milliards de FCFA qui interroge…

En janvier 2022, l’État du Sénégal, représenté par son ministre des Finances, signait une convention de crédit avec International...

Read more

08 MAI 1819 : IL Y A 206 ANS, LE ROYAUME DU WAALO ET LE ROYAUME DE LA FRANCE SIGNAIENT LE TRAITE DE NDIAO (NGIO)

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 7, 2025
0
08 MAI 1819 : IL Y A 206 ANS, LE ROYAUME DU WAALO ET LE ROYAUME DE LA FRANCE SIGNAIENT LE TRAITE DE NDIAO (NGIO)

Il y a 206 ans,le royaume de France et le royaume du Walo signaient le traité de Ndiao (Ngio)...

Read more

L’IDEE DE LA CASAMANCE AUTONOME: Ce que j’ai compris…

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 7, 2025
0
L’IDEE DE LA CASAMANCE AUTONOME: Ce que j’ai compris…

PAR PAPA MOCTAR SELANE, JOURNALISTE Après une lecture de l’œuvre de l’historienne Séverine Awenengo Dalberto, force est de reconnaître...

Read more
Next Post
CASAMANCE: Le village insulaire de Haère coupé du reste du Sénégal

CASAMANCE: Le village insulaire de Haère coupé du reste du Sénégal

Articles les plus lus

  • Un colonel à la retraite lance un appel patriotique au Président Macky

    Un colonel à la retraite lance un appel patriotique au Président Macky

    0 shares
    Share 0 Tweet 0
  • Sénégal: 102 universitaires publient un manifeste

    0 shares
    Share 0 Tweet 0
  • Un général mauritanien «tortionnaire» recruté par l’Onu crée un malaise

    0 shares
    Share 0 Tweet 0
  • Pr Daouda Ndiaye, un marathonien du social

    0 shares
    Share 0 Tweet 0
  • PORTRAIT CHEIKH ALASSANE SENE Les Sène de vie d’un présumé terroriste

    0 shares
    Share 0 Tweet 0

Flash

Dr Cheikh Guèye livre ses secrets de facilitateur du dialogue

Dr Cheikh Guèye livre ses secrets de facilitateur du dialogue

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 9, 2025
0

Discours du Facilitateur général du Dialogue politique
Lancement de la plateforme numérique « JUBBANTI »
Vendredi 9 mai 2025 – DakarMesdames et Messieurs les...

Encore une affaire à 80 milliards de FCFA qui interroge…

Encore une affaire à 80 milliards de FCFA qui interroge…

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 8, 2025
0

En janvier 2022, l’État du Sénégal, représenté par son ministre des Finances, signait une convention de crédit avec International Business...

08 MAI 1819 : IL Y A 206 ANS, LE ROYAUME DU WAALO ET LE ROYAUME DE LA FRANCE SIGNAIENT LE TRAITE DE NDIAO (NGIO)

08 MAI 1819 : IL Y A 206 ANS, LE ROYAUME DU WAALO ET LE ROYAUME DE LA FRANCE SIGNAIENT LE TRAITE DE NDIAO (NGIO)

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 7, 2025
0

Il y a 206 ans,le royaume de France et le royaume du Walo signaient le traité de Ndiao (Ngio) ;...

L’IDEE DE LA CASAMANCE AUTONOME: Ce que j’ai compris…

L’IDEE DE LA CASAMANCE AUTONOME: Ce que j’ai compris…

by INFO KINKELIBAA #MTG
mai 7, 2025
0

PAR PAPA MOCTAR SELANE, JOURNALISTE Après une lecture de l’œuvre de l’historienne Séverine Awenengo Dalberto, force est de reconnaître la...

Contactez-nous

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux

Facebook Twitter Instagram Whatsapp

Retrouvez-nous...

  • Mor Talla Gaye
  • Journaliste - Auteur
  • +221 76 320 81 81
  • [email protected]

La petite histoire...

Kinkelibaa.Info est parti de l’idée généreuse de faire une revue de presse chaque matin, et de la partager avec nos amis, principalement ceux qui sont sur Facebook et WhatsApp. Nous avons décidé de passer à l’étape supérieure en créant cette plateforme pour sortir des sentiers battus, et être plus proches de vous !

© 2021 Sen Kinkelibaa info – by Wordy.

No Result
View All Result
  • Kinkelibaa
  • Articles
    • Article du jour
    • Le saviez-vous
    • Lu pour vous
    • Opinions
  • Flash
  • Media-Tics
    • Découverte
    • Média
    • Tech
  • Memoires
    • Portrait
    • Reportage
    • Itv
  • Annonces
    • Nécrologie
    • Pub
    • Publireportage

© 2021 Sen Kinkelibaa info - by Wordy.