L’avocat franco-espagnol Juan Branco a déclenché hier une double démarche judiciaire contre le président de la République Macky Sall pour « crimes contre l’humanité » devant les juridictions de la France et de la cour pénale internationale (CPI). La réplique du gouvernement n’a pas tardé par le biais du ministre des Affaires Etrangères, Me Aïssata Tall Sall invitée de TV5 n’adoube pas ce choix de son confrère Branco. «Je trouve que cette démarche de mon confrère est à la fois puérile et ridicule. En réalité, le statut de la cour pénale internationale nous dit qu’il n’y a que trois personnes pour saisir la cour pénale internationale : un État partie, le conseil de sécurité de l’ONU ou le procureur » rappelle Me Aïssata Tall Sall dans un entretien accordé à Rfi en marge du sommet de Paris sur le nouveau pacte financier qui se tient à Paris.
«Que fera ce Branco sans passer par le procureur ?», se demande Me Aïssata Tall Sall. En plus, une fois que celui-ci saisit, précise-t-elle, il faudrait qu’il vérifie la complémentarité de l’action judiciaire. Autrement dit, la Cour pénale internationale ne peut pas intervenir tant qu’il y’a une justice interne qui suit son cours pour les mêmes faits. C’est le cas au Sénégal.
"Tous les Sénégalais savaient que son arrestation n’était qu’une question de jours. Abdou Nguer agace parcequ’il n’a ni la...
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