Honorable,
D’un cri du cœur, vous êtes revenu à la charge, nous invitant, par ricochet, à faire le lien entre les « régularisations » de marchés publics et la DAGE, Mme Ndeye Yacine Gueye.
Votre plume incarne celle de milliers de citoyens qui, comme vous, aspirent à une véritable rupture, à la justice et à un changement profond. Cependant, cette aspiration légitime ne doit pas nous conduire à jeter le discrédit sur ceux qui, en première ligne, mènent ce combat avec courage, intégrité et détermination.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, que vous interpellez, n’est pas un simple passager du système : il est un soldat de la rupture, un patriote constant, en phase avec les valeurs de notre projet commun.
Honorable GMS, vous évoquez le cas de cette DAGE citée dans la presse. C’est précisément sous cette nouvelle gouvernance que les soupçons sont exposés, que les pratiques douteuses sont traquées, que la lumière est faite. Le système que nous combattons ne s’effondre pas en un jour. Il se démantèle pièce par pièce, avec méthode et vigilance. Et c’est exactement ce que fait le ministre Guirassy.
Certes, des survivances du passé persistent, et certains pions de l’ancien système résistent encore. Ce n’est pas par manque de volonté, mais souvent faute de preuves immédiates, en raison de procédures longues ou de verrouillages anciens qu’il faut d’abord désamorcer.
M. Guirassy, comme d’autres ministres engagés dans la rupture, le sait, le vit et agit en conséquence. Le peuple doit comprendre que, derrière les silences et les lenteurs apparentes, se cache un travail sérieux, une traque méthodique, une transformation en profondeur.
Par conséquent, ne soyons pas des juges hâtifs envers ceux qui font bouger les lignes. Soyons leur force, leur soutien, leur garde révolutionnaire.
Le changement est en marche, mais il a besoin de notre lucidité et de notre unité.
Soutenons nos ministres : leur victoire sera celle du peuple et de l’avenir du Sénégal.
Professeur, Lamine SENE responsable politique/ Thiès