#C’est bien cela que l’on attendait de Felwine SARR et de nous tous, sentinelles de la liberté de création…
L’extrême droite religieuse au Sénégal doit être entendue avec respect ou dépit. A elle de choisir.
C’est à elle de savoir limiter ses regards inquisiteurs.
La création littéraire, la création tout court, est le premier refuge de la liberté.
Mbougar a produit une superbe œuvre. Elle est sortie de la patience, de la recherche, de la soif, de la faim, d’un temps de travail douloureux, d’une inspiration sublime et vagabonde.
Le vagabondage crée bien souvent des œuvres de création épique.
Felwine, toujours libre, exigeant et généreux, a écrit un texte qui ressemble à son génie.
FELWINE comme Mbougar n’ont pas de talent. Ils sont dans le génie.
Les poètes comme les écrivains ont beaucoup à apporter à la liberté. A l’élévation de l’homme. A la grandeur de l’esprit.
La politique aussi peut mener à cette grandeur, mais à condition de s’oublier soi-même, de savoir servir, d’avoir beaucoup lu.
Il s’agit juste de prendre le temps de travailler. Juste se respecter soi-même, d’abord.
La critique est utile, fondamentale. Qui l’a refuse ou la fuit, cache une profonde misère.
Mais la critique doit se respecter. Elle doit reposer sur la même exigence que celle de l’écrivain.
Un personnage, un ou deux mots, n’engagent pas une œuvre inspirée, solide, belle.
C’est notre créativité qui est en jeu, pour dire encore une fois notre liberté. Nos silos d’oxygène !
Parler du Goncourt de Mbougar ? Ce n’est que le début d’une longue histoire d’amour et de haine. Mais la beauté triomphera !
Prends surtout grand soin de toi, mon cher Gadio !#
amadou lamine sall
poète
[ mardi 23 nov. 21]
