LA JUSTICE INTERDIT LE PARI FOOT

De jeunes Sénégalais sont devenus accrocs des paris en ligne sur le foot. Chaque week-end, ils se bousculent enthousiastes sur des kiosques de pari foot, pour miser, miser encore et toujours miser. L’OBSERVATEUR informe que la justice met un terme aux paris en ligne sur le foot, les courses hippiques et les casinos. Le journal révèle qu’après la décision du juge des référés du Tribunal de Grande instance de Dakar, l’on va vers le blocage de Betclic, Parions sport, Pmu…L’OBSERVATEUR annonce que la Lonase promet d’exequaturer la décision en France. Restons au temple de Thémis, pour entrer dans le bureau du Doyen des juges décédé. L’OBSERVATEUR note que laissé sans intérimaire, le poste naguère occupé par Samba Sall aiguise d’énormes appétits. Dit autrement, c’est la ronde des vautours. Alors que la tombe de Samba Sall est toute fraiche. Selon L’OBSERVATEUR, des noms ont fuité, on attend le chef de l’Etat et le prochain conseil supérieur de la Magistrature.
Un autre juge qui intéresse LIBERATION, C’est Mamadou Seck, le juge du 8ème cabinet. Selon le journal, une rocambolesque affaire liée aux menaces de mort présumées contre le juge Mamadou Seck est à la barre. Le contenu de l’un des messages est dévoilé par LIBERATION. «Nous t’attendons sur le dossier Sonko, nous te surveillons et ta famille à Tivaouane aussi. Du sang va couler, mais pas seulement des manifestants (Sic !) (Alors, cueillies après plusieurs jours d’enquête, Anta Diagne et Yaya Ciré Cissokho ont été déférées au parquet, la semaine dernière malgré leurs dénégations. Le dossier envoyé en flagrant délit, la défense exige la comparution du juge Mamadou Seck.
L’on quitte le palais de justice pour nous rendre au marché. TRIBUNE annonce qu’on va vers un ramadan de crise. En raison de l’augmentation des chômeurs, entreprises fermées, et des prix de denrées non maitrisés. En tout cas, c’est la traite des conférenciers en période de ramadan, SOURCE A fait part des avis des prêcheurs. Longtemps source de conflits, la grande mosquée de Vélingara rouvre ses portes écrit LE QUOTIDIEN. La nouvelle réjouit également LE TEMOIN qui affiche à sa Une que la grande mosquée de Velingara trouve enfin un occupant pour son minbar. Rewmi-Apr, WALFQUOTIDIEN parle des dangers d’une alliance. Moustapha Diakhaté ouvre le feu sur le pouvoir et l’opposition dans VOX POP, après un 3ème report des locales. SUD QUOTIDIEN regrette qu’entre pouvoir et opposition, des calculs qui plombent les locales.
MATAR BA MENACE DE FERMER L’ARENE NATIONALE

Après les destructions constatées, le journal LES ECHOS, compte le nombre de chaises cassées à l’arène nationale, c’est un nombre de 213 chaises, c’est pourquoi Matar Bâ sort ses griffes. Matar Ba, le ministre des Sports peste de colère. «S’il faut fermer l’arène nationale, on la fermera.» Après le saccage de l’infrastructure par des amateurs de lutte, l’Etat menace de fermer l’arène à 32 milliards de FCfa. Noir de colère, Matar Bâ estime dans le journal qu’il ne se laissera pas faire. Le journal LES ECHOS, raconte l’histoire de cet homme qui soupçonnant la copine de le «cocufier», Birame quitte Touba Toul débarque à Dakar et fait un boucan d’enfer. Selon le journal, il insulte la fille et entre de force dans la chambre à coucher de son employeur, ou celle-ci s’est réfugiée. Selon le journal, il exige que sa copine lui rende le téléphone de 70 000 FCFa, qu’il lui avait acheté. L’OBSERVATEUR parle de rebondissement dans l’affaire du commando-marin accusé du meurtre d’un protagoniste au cours d’une bagarre sur un terrain de foot. Radiation des policiers en 1987, L’AS revient sur une date sombre de l’histoire de la police. Un fait cocasse à lire dans LIBERATION, ça se passe à l’Unité 3 des Parcelles Assainies, parce qu’elle lui a dit : «Tchimm» Ahmed Camara poignarde à deux reprises sa belle-sœur et tente de l’égorger. «Je ne regrette rien », dit-il aux policiers. Et puis, cette mule nigériane arrêtée par l’Ocrtis, elle avait planqué une partie de la cocaïne dans son caleçon. ENQUETE affiche le nouveau visage du capitaine Aliou Ndiaye qui dirige désormais la Section de recherches.
GANA GUEYE MONSTRUEUX FACE AUX MUNICHOIS
Des cœurs pour Gana Guèye, le Sénégalais a été monstrueux hier au milieu de terrain : abattage énorme, sérieux, appliqué, le milieu sénégalais a servi l’une des meilleures prestations en Ligue des champions. STADES ne s’y trompe pas, et juge que le Sénégalais a été monstrueux. Le journal écrit qu’un Paris historique ouvre la succession du Bayern. Neymar semble constater que le Psg est une grande équipe. RECORD affiche ses trois Lions dans le carré, il s’agit de Gana Guèye, Abdou Diallo et Edouard Mendy. Un autre sénégalais peut s’y ajouter dès aujourd’hui, c’est Sadio Mané qui devra sortir le grand jeu face aux Merengue du Real Madrid. Puisque constate RECORD, les Reds de Liverpool en quête d’exploit. Un indécis Dortmund-Manchester City se profile à l’horizon. RECORD informe également que pour le management de la tanière, ALiou Cissé recadré par la Fédération sénégalaise de foot. SUNU LAMB affiche à sa Une Jules Baldé qui met la pression sur Luc Nicolaï.
BLAISE COMPAORE JUGE POUR LE MEURTRE DE SANKARA

L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, sera jugé pour «complicité» dans l’assassinat de Thomas Sankara. La date du procès n’a pas encore été fixée, mais le dossier a été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou et les charges confirmées. 34 ans après l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987, et de 12 de ses compagnons, lors du coup d’État qui avait porté Blaise Compaoré au pouvoir, l’ex-président et 13 de ses coaccusés sont renvoyés devant les juges, dont 4 de ses gardes du corps de l’époque, directement accusés d’assassinat.
En fait, rappelleLe Pays à Ouagadougou, « le dossier Thomas Sankara n’aurait jamais enregistré pareils progrès sur le plan judiciaire si, devenu impopulaire au fil des ans, le régime de Blaise Compaoré n’avait pas réussi à faire l’unanimité contre lui, dans sa volonté de réviser l’article 37 de la Constitution. La suite, on la connaît. Car, acculé par une rue en colère, Blaise Compaoré a fini par larguer les amarres le 31 octobre 2014 pour se réfugier à Abidjan, en Côte d’Ivoire et cela, sous les lazzis et quolibets de tout un peuple. Depuis, les langues avaient commencé à se délier ; toute chose qui a permis d’aboutir aux résultats que l’on sait. Donc, pointe Le Pays, pour une victoire d’étape, c’en est une pour la famille Sankara et ses avocats qui n’attendent désormais que l’ouverture du procès pour savoir ce qui s’est exactement passé le 15 octobre 1987. Qui a tué Sankara ? Qui a commandité sa mort ? Et à quelles fins ? »
« Les calendriers politique et judiciaire sont en train de s’entrechoquer », constate L’Observateur Paalga. « Cette mise en accusation intervient en effet au moment où la réconciliation nationale est dans l’air du temps. Le président réélu, Roch Marc Christian Kaboré, en a fait une des priorités de son dernier quinquennat. Il a même nommé un ministre ad hoc en la personne de Zéphirin Diabré qui multiplie, depuis, les consultations tous azimuts. Et plus que jamais, le retour des exilés, notamment le premier d’entre eux, Blaise Compaoré, est au centre de la polémique. »
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