Né en 1915, l’an 1333 de l’Hégire à Diourbel, Serigne Saliou Mbacké, fils de Sokhna Fatou Diakhaté, sœur de Serigne Mbacké Diakhaté, de Sokhna Amsatou Diakhaté et Sokhna Marème Diakhaté, mère de Serigne Souahibou et Serigne Abdou Lahat Mbacké, n’est pas fils unique de sa mère comme La capitale du Baol a joué un rôle très important dans la vie de Serigne Saliou où il a vu le jour. Cest à Diourbel qu’il compte son dernier ami encore en viè … Le premier’ défenseur des droits de l’Homme comme le surnomme Me Sidiki Kaba, l’ancien président de la Fédération internationale des ligues de droits de l’Homme (Fidh) était au moment de ‘son rappel à Dieu, le fils de Cheikh Ahmadou Bamba qui aura le plus vécu sur terre car, ayant quitté ce bas monde à l’âge de 92 ans. Né à Diourbel, plus précisément dans l’actuel quartier Médinatoul, un lieu mythique et chargé d’histoire car, c’est là que le colonisateur avait maintenu en résidence surveillée pendant 15 ans son papa, lefils de Sokhna Faty Diakhaté n’ajamais coupé les ponts avec sa ville natale. Il revenait le plus souvent dans la capitale du Baol à la fin de chaque hivernage parce qu’il n’a jamais oublié que c’est là qu’il a vu le jour même s’il n’y a pas vécu longtemps. Il quittera très tôt Ndiarème pour aller apprendre le Coran à Mbakhol auprès de son oncle maternel, Serigne Amsatou Diakhaté. Après Mbakhol. cap sur Aïnoumane chez Serigne Mor Sassoum Diakhaté avant de revenir à Ndiarèrne compléter ses études chez Serigne Mouhamadou Dème. El Hadji Habib Diop, fils de Serigne Modou Diop Dagana, un des compagnons de Serigne Touba : «Sa première maison, le défunt marabout l’a construite dans cette ville de Diourbel.»
Dans sa vile natale, il comptait beaucoup d’amis dont Serigne Abdou Samath Sylla, le seul survivant. Même s’il n’a pas beaucoup vécu à Diourbel, il n’en demeure pas moins qu’il y compte des maisons, des daaras et entretenait une trentaine de famille dont les chefs étaient régulièrement préposés à la lecture du Coran au niveau de la bibliothèque «Daray Kamil»