GUY ASSANE DIOUF ET CLEDOR LIBERES
Il ne va pas dormir aujourd’hui en prison. Guy Marius Sagna, l’activiste, est libre. Il a quitté la prison de Sebikotane avec deux sacs sous le bras, vêtu d’un boubou traditionnel bleu. La décision a été prise aujourd’hui. Ainsi la requête de son avocat Me Moussa Sarr, pour une liberté provisoire a été approuvée. Guy Marius Sagna est placé sous mandat de dépôt le 27 février passé. L’activiste et membre fondateur de la plateforme Frapp France-dégage est visé par plusieurs délits. Le ministère public avait demandé l’ouverture d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et actes de nature à troubler l’ordre public.
Guy Marius Sagna devait comparaitre lundi passé mais le Doyen des juges d’instruction étant empêché, l’audition a été faite par le juge du troisième cabinet. La libération de Guy Marius Sagna était l’une des principales revendications de l’opposition depuis la sortie de Ousmane Sonko. Assane Diouf et Clédor Sène sont aussi libres. Ils sont sortis de prison. Ces deux activistes, à l’image de Sagna, ont été arrêtés pour trouble à l’ordre public et actes de nature à troubler l’ordre public.
Ces arrestations ont eu lieu suite à un élément sonore qui a fuité et dans lequel on entend la voix de Clédor Sène parler d’activités à venir. Le tout s’est passé dans un contexte de manifestations consécutives à l’affaire Sonko-Adji Sarr.
NAMPALYS MENDY HEUREUX AVEC LES LIONS
Dans le journal RECORD, Nampalys Mendy, milieu de terrain de Lescester (Premier League) anglaise ne touche plus terre, il est en lévitation. Il vit des moments de bonheur avec ses coéquipiers de la sélection nationale. Lui si courtisé par son volume de jeu, sa capacité à avaler les espaces, à faire simplement du Box to Box va faire un bien fou à la tanière qui a besoin de renouveler son milieu de terrain. Pour une première sélection, il ne se fait pas prier de gagner son intégration. «J’ai vite appris à connaître les gens parce qu’au début je ne connaissais personne, parce que je n’ai jamais évolué avec qui que ce soit ici, à l’exception d’Abdou Diallo que j’ai connu à l’AS Monaco. J’ai trouvé une belle ambiance et un beau groupe. J’espère qu’on pourra faire de bonnes choses ensemble. Mes coéquipiers m’ont très bien accueilli et ils m’ont dit que je suis sénégalais et que je dois être fier de ça», dit-il.
Pourtant un quiproquo entretenu par des rumeurs distillées çà et là ont longtemps desservi ce garçon que beaucoup ont cru snober la sélection du pays de ses parents. Le joueur passé par Nice n’en croit pas ses oreilles de cette accusation capable de vous mettre à dos le public sénégalais. Il dit : «Je n’ai jamais snobé le Sénégal et je n’ai jamais repoussé le Sénégal, non plus. je n’ai jamais été appelé. C’est la première fois qu’un coach du Sénégal m’a appelé et sans hésiter je suis venu répondre présent. Après, il y a des choses qui étaient dites. Mais j’avoue que je suis très fier et très honoré de faire partie de l’histoire de cette belle équipe du Sénégal. Tous mes proches sont aussi contents que moi.»
EN GAMBIE 70 POLICIERS TESTES POSITIFS AU YAMBA
En Gambie, on joue les prolongations de la saisie de près de 3 tonnes de drogue au port de Banjul, au mois de janvier dernier. Alors que la traque continue contre le principal suspect Banta Keïta, franco-gambien, la Gambia’s Drug, Law Enforcement Agency (DELAG) a décidé de se séparer de ses agents véreux.
Selon le site freedomnewspaper, un test de dépistage surprise a été organisé par l’agence pour débusquer en son sein les consommateurs de drogue.
L’exercice s’est révélé fructueux puisqu’il a permis de prendre en flagrant délit au moins 70 agents. Ils ont été testés positifs à l’utilisation de marijuana, révèle le site qui cite des sources au sein de l’agence. Dans le lot des arroseurs arrosés, figurent en bonne place des officiers.
Ils ont été suspendus par l’agence qui compte ainsi faire sa purge pour mieux lutter contre le trafic de stupéfiants dans lequel la Gambie est en train de devenir une plaque tournante comme beaucoup de pays en Afrique de l’Ouest.
SANYANG, LE CALME APRES LA TEMPETE
Un mort, des commerces saccagés, des pirogues et un poste de police incendiés, des dizaines de familles sénégalaises réfugiées dans une école de la localité voisine de Batokunku, sous protection de la police gambienne… Comment en est-on arrivé là ? Bassirou Sène, l’ambassadeur du Sénégal à Banjul, s’exprime sur Rfi :«Pour la première fois, on en est arrivé à ce degré de violence. Il y a eu une tentative de cambriolage, stoppée par la victime, qui a été mortellement atteinte. Tout est parti de là. On ne s’y attendait pas. La communauté sénégalaise vit en parfaite harmonie avec la population gambienne. À Sanyang, certains habitent là depuis 50 ans ! » sur le site de la radio française, l‘on annonce le retour des ressortissants sénégalais, en principe, en fin de semaine.
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