L’état de santé de Ousmane Sonko s’est considérablement détérioré hier. Le maire de Ziguinchor a fait un malaise, nécessitant son évacuation d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar. En grève de la faimrève de la Faim depuis 19 jours, Ousmane Sonko commence à perdre ses forces. Son état de santé préoccupe des membres de sa famille. Alioune Tine, directeur exécutif de AfrikaJom Center a pu avoir des nouvelles pas du tout rassurantes du maire de Ziguinchor.
«Les informations qui me parviennent de proches de Sonko, de ses avocats et même de médecins sur l’état de santé de Ousmane Sonko sont très préoccupantes et pourraient si des décisions urgentes ne sont pas prises mettre en danger sa vie», alerte l’ancien secrétaire général de la Raddho.
Fort de ce constat, Alioune Tine appelle à libérer Sonko et les détenus politiques pendant qu’il est encore temps. «Ce pays a besoin de paix, de stabilité et surtout de réconciliation par le dialogue et la concertation.»
Auparavant Me Ciré Clédor Ly, l’un des conseils de Ousmane Sonko avait tenu à alerter. le président Ousmane Sonko arrêté le vendredi 28 juillet 2023est à son 5ème jour de refus de tout soin médical, mettant l’Etat du Sénégal face à ses responsabilités.
«Son état se détériore de plus en plus et c’est d’autant plus préoccupant qu’il avait été envisagé de le sortir de l’hôpital la journée du lundi 14 Août, alors que cliniquement il était plus mal portant que lorsqu’il a fallu organiser sa prise en charge par un hôpital de la place.
Le plus inquiétant est le détournement de procédure qui a permis de criminaliser un dossier Correctionnel l’usage de qualifications abusives qui ôte toute sécurité juridique aux citoyens qui peuvent être victimes de cette pratique.
La raison a déserté les esprits, la loyauté, les plumes d’hommes de lois. Les cœurs se sont endurcis et des hommes se prennent et se comportent comme des dieux , oubliant la précarité de tout pouvoir et de toute âme qui vit.
Il est temps de se ressaisir, de décrisper cette situation qui détruit un peuple qui ne le mérite pas. Une situation qui décrédibilise les institutions, cultivent et entretient la haine et le ressentiment», regrette l’avocat.