C’est loin d’être un détail : La Présidence de la République angolaise a confirmé ce vendredi 16 mai 2025 en mondovision l’arrivée à Luanda de la famille Bongo, conduite par l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba. Une libération discrète mais efficace suite à de nombreux échanges entre le président angolais João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine (UA), et son homologue gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema.
Il faut d’emblée mettre en exergue le Leadership et les qualités exceptionnelles de négociateur pragmatique du Président angolais Joao Lourenço qui, faudrait-il le rappeler, a pris fonction le 15 février 2025 à la tête de l’organisation panafricaine.
Depuis son accession à la tête de l’Angola en septembre 2017, la diplomatie de ce pays-pivot connu pour la richesse de son sous –sol est davantage tournée vers le rayonnement d’une Afrique debout et en mouvement perpétuel dans un monde tourmenté en proie à une crise économique aigüe.
Les sources diplomatiques sont formelles : Le président angolais a bel et bien joué un rôle déterminant et décisif dans cette libération et cet exil des Bongo. Ce Leader s’impose par ricochet comme un acteur clé dans les résolutions des crises sur le continent, lui dont les rapports n’étaient pourtant pas si chaleureux avec Ali Bongo. Par humanisme et par grandeur, le Président Lourenço a également fait preuve d’un véritable sens du dépassement.
Par ailleurs, au sein de l’Union africaine plusieurs chefs d’État demandaient la libération de Sylvia Bongo et Noureddine Bongo Valentin, condition posée par Ali Bongo pour quitter le pays.
Le choix stratégique de Luanda serait dicté par l’urgence de quitter le Gabon surtout que l’Angola offre un soutien et un plateau médical adapté à la situation de l’ancien Président Gabonais.
De même, l’Angola se positionne comme une terre d’accueil, un îlot de stabilité avec en toile de fond l’humanisme et la générosité de son Leader le Président Lourenco.
Élu en 2017 sur la promesse de redresser l’économie, Lourenco fait assurément mieux que cela en positionnant l’Angola comme un géant diplomatique africain capable de faire souffler un vent d’espoir dans une Afrique considérée comme le dernier réservoir du monde qui concentre notamment 60 % des terres arables du monde et l’essentiel des ressources minières ,pétrolières et gazières
"Aujourd'hui, 17 mai 2025, cette date résonne avec une force particulière. Elle est un moment de célébration, de reconnaissance,...
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