1– Le rapport fonds force covid-19, pour leurrer l’opinion
Le procureur général se croit plus malin ou alors tente de se donner bonne conscience en évoquant le rapport sur les fonds Force covid-19. Il se leurre tout seul, car les Sénégalais-e-s ne sont pas dupes et ont fini, à force d’impunité, de comprendre que les détournements ne l’intéressent pas outre mesure. Doit-on lui rappeler que le procureur de la République a été saisi dans l’affaire des 94 milliards, par l’Ofnac, aux fins de l’ouverture d’une information judiciaire ? Et quid de cette saisine ?
Depuis quand la justice sénégalaise se préoccuperait-elle tant du bien-être de Ousmane Sonko au point de s’autosaisir rapidement à la suite d’une tentative d’assassinat? Combien de plaintes déposées par le Président Ousmane Sonko sont restées sans suite?
Pourquoi ne s’est-elle pas autosaisie sur l’affaire dite des cargaisons d’armes de 45 milliards révélée par une
Journaliste de TV5?
Pourquoi ne s’est-elle pas autosaisie sur l’affaire des 12 milliards qui auraient été remis à Marine Lepen? Pourquoi ne s’est-elle pas autosaisie pour élucider l’affaire des 14 morts de mars 2021 ? Pourquoi le procureur n’a-t-il pas communiqué sur la mort de Korka Ba, par balle réelle ?
2- Violation du secret médical du Président Ousmane SONKO
Le Bureau politique de PASTEF-LES PATRIOTES, a suivi avec grande tristesse le point de presse du procureur général. Foulant royalement au pied le secret médical, donc la loi qu’il dit avoir le sacerdoce de faire respecter, le procureur ne s’est pas gêné d’exposer, en pleine rue, le dossier médical du Président Ousmane SONKO, citoyen sénégalais, libre, honnête, respecté et porteur d’espoir pour des millions de nos compatriotes. Sur la question de la tentative d’empoisonnement, le procureur général s’est empressé de désigner une victime expiatoire pour ainsi dédouaner les potentiels coupables et leurs commanditaires.
À l’inverse, le procureur général s’est volontairement abstenu de relever la séquestration arbitraire systématique et les violences dont fait l’objet le président Ousmane SONKO chaque fois qu’il décide de répondre à la justice. Le procureur a aussi volontairement omis de se prononcer sur la mise en danger de la vie du président Ousmane SONKO suite à l’interdiction qui lui a été faite, sans aucun motif légal, de se rendre dans une clinique pour recevoir des soins.
Le procureur a également fait avec allégresse le blackout sur les nombreux appels à brûler la maison du leader de Pastef et ses occupants. Ici encore, aucune auto-saisine du Procureur qui a pourtant écroué le frère Madiaw Diop de la JPS Tivaouane pour moins que ça !
Voilà la parodie de justice au Sénégal, livrée par quelques magistrats couchés à plat ventre sous la dictée d’un exécutif incompétent qu’ils croient pouvoir aider à se maintenir illégalement contre la volonté populaire, bref une justice pyromane !
3- Un énième scénario mal ficelé pour diaboliser Pastef et la Casamance
À l’instar de l’ex-procureur de la République, Amady Diouf, dans la tragi-comédie du soi-disant << rebelle >> arrêté à Dakar (en train de marchander un mouton de Tabaski), et accusé de préparer des attentats (avec un mouton de Troie ?), dans notre capitale, le procureur général Ibrahima Bakhoum, s’est perdu dans un énième scénario encore mal ficelé du régime du Président Macky Sall, avec une ridicule histoire de commando Pastef. Ce nouvel épisode n’est que le remake de la fable des farces spéciales dont l’un des supposés cerveaux a été rapidement admis, et jusqu’à ce jour, au pavillon spécial pour cause de maladie. Mais la bêtise insiste toujours!
Tristement, comme à l’accoutumée, c’est la manipulation du conflit casamançais qui sert de trame de fond pour insister toujours scandaleusement sur la stigmatisation des fils de ce terroir à travers l’usage des noms de villages de cette zone du pays et de patronymes à consonance ethnique. Tout ça, juste parce qu’un ressortissant de cette zone, fils du brassage ethnique qui fait le lit de la cohésion sociale convoite la magistrature suprême.
Le Bureau politique de Pastef dénonce vigoureusement la banalisation de la théâtralisation de la justice qui joue avec l’avenir d’honnêtes citoyens, brime et brise des familles pour des motifs politiques évidents. Les magistrats qui se prêtent à ce jeu jettent assurément le discrédit sur la justice et portent préjudice à
l’honorabilité de la grande majorité de leurs collègues qui sont à cheval sur la déontologie de leur noble
profession.
Le Bureau politique de Pastef apporte tout son soutien aux frères et sœurs patriotes victimes de ce kidnapping à grande échelle qui n’a d’autres objectifs que d’entraver la marche victorieuse de Pastef et de son leader vers la magistrature suprême.
Cette conspiration, orchestrée, sur commande du Président Macky Sall, par le duo Antoine Félix Diome, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et Ismaïla Madior Fall, ministre la Justice doit cesser, au risque de mettre en péril durablement la paix civile et la cohésion nationale.
Le Bureau politique de Pastef réaffirme son soutien indéfectible au Président Ousmane SONKO, et appelle l’ensemble des militant-e-s et sympathisant-e-s à rester fermes, debout et déterminés pour la défense du projet et de son porteur, notre leader, et à participer massivement aux activités de mobilisation pour dénoncer l’instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de comptes politiques et pour demander la libération des otages politiques. »
Fait à Dakar, le 28 mars 2023
Le Bureau Politique
National