« ette élection Présidentielle n’a pas fini de nous surprendre, j’en suis persuadé. Qui tire les ficelle et qui veut quoi ? De multiples questions se posent à nous mais une chose est constante : cet élection est aussi incertaine quant à son vainqueur que porteur d’enjeux d’une importance jamais égalée.
Après de multiples atteintes aux droits fondamentaux de citoyens avec à la Clef des emprisonnements en nombre, nous avons vu l’Etat refuser d’appliquer le droit déclaré par la Justice d’un candidat, en l’occurrence Ousmane SONKO à figurer sur les listes électorales. Aujourd’hui des soupçons pèsent sur des magistrats du Conseil Constitutionnel, accusés de tricherie et surtout de corruption, c’est extrêmement grave et si, comme les choses semblent l’indiquer par la démarche en Fast Tracks de l’enquête parlementaire un flagrant délit est constaté, alors un tsunami pourrait arriver qui pourrait:
- remettre en question certaines candidatures tant pour réintégrer certaines que pour en exclure d’autres
- remettre en question la date de l’élection qui deviendrait du coup trop proche.
- inculper certaines hautes personnalités
Nous devons nous attendre à toutes ces possibilités, et la visite de quelques pontes du BBY hier au palais n’est pas pour rassurer sur la sérénité des esprits.
Le président Macky SALL se retrouve devant une situation inédite, jamais vécue par un president en fin de mandat et qui peut ou non faire basculer le pays dans l’incertain. Nous, hommes politiques devront faire preuve de responsabilité dans les prochains jours pour mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et la préservation de la paix.
Que Dieu nous garde et protège ce pays. Tant de dérives nous ont fait atteindre aujourd’hui le fond et ceux qui en ont bénéficié jadis en paient aujourd’hui le prix comme tout le monde. »
Bruno d’Erneville
Président du PAC