L’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) ne décolère pas contre l’Etat qui a pris une nouvelle mesure tendant à les plonger dans une situation grosse de danger les commerçants, industriels et affairistes, ainsi il leur sera difficile après de voir la lumière pointer le bout de son nez. Au cours d’une rencontre tenue aujourd’hui ils s’offusquent : «Malgré nos sorties précédentes la situation demeure intacte par rapport aux difficultés que nous vivons depuis toujours. Maintenant c’est le comble avec une nouvelle mesure absurde qui constitue l’objet de notre communication de ce jour. Il s’agit en l’occurrence du Prélèvement de conformité fiscale PCF. Cette mesure insensée, impopulaire, injuste et hors norme menace notre secteur de disparition et dirige le pays vers une crise socio-économique sans précédent. Si c’est un impôt, le procédé de prélèvement est anormal et lui vide de toute sa substance. C’est plus une arnaque que nous fustigeons jusqu’à la dernière énergie. Certes tout le monde doit payer l’impôt. Et on est partant pour ça, mais qu’on le fasse dans les règles de l’art. C’est d’ailleurs tous le sens de nos différentes saisines sans suite de la direction générale des impôts pour une collaboration dans ce sens. Nous restons toujours figés dans cette position.»

Khadim Sylla et ses camarades de l’Acis qui ne cessent de rouspéter contre les mesures impopulaires de l’Etat, mettent en garde contre cette mesure inique.
«Tous les arguments avancés pour justifier ce prélèvement sont fallacieux. Le seul fait qui justifie cet acharnement est la surcharge de L’Etat du Sénégal qui doit revoir à la baisse son train de vie.»
Malgré la situation grosse de conséquences que ces hausses pourraient occasionner dans leur secteur les responsables de l’Acis mettent balle à terre mais promettent de passer à la vitesse supérieure après les grands événements religieux que le Sénégal va vivre prochainement.
«Alors avec le contexte du Magal et du Gamou nous ne voulons aucunement poser des actes susceptibles d’entraver le bon déroulement de ces événements. Raisons pour laquelle on se donne rendez-vous après le Gamou pour que d’ici là si la situation n’est pas réglée de passer à la vitesse supérieure.
Cependant nous lançons un appel solennel aux autorités compétentes pour l’ouverture de négociations sur la question, afin d’en trouver une issue heureuse.»