Les avocats de l’Etat sont catégoriques : Il y aurait une vaste initiative visant à « une campagne internationale de dénigrement de l’État du Sénégal, de son système démocratique et de ses institutions par des individus qui se sont mis en marge de la légalité. »
Des extraits de déclarations d’Ousmane Sonko ont été brandis comme des preuves par les conseils de l’Etat du Sénégal, révélant des appels à la révolte et à l’insurrection. Une déclaration notait : « Le combat s’annonce mortel, le mot n’est pas de trop, c’est le prix qu’il faut payer aujourd’hui. » Un autre appelait les jeunes à « prendre les armes » pour déloger le Président de la République, évoquant des parallèles avec des événements passés.
Les développements judiciaires en cours ont également été abordés. Suite à un mandat d’arrêt international lancé par le juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar, Me Juan Branco a été inculpé de divers chefs d’accusation, notamment de complot contre l’autorité de l’État et de diffusion de fausses nouvelles. Ousmane Sonko, quant à lui, a fait face à une série d’accusations graves, allant de financement du terrorisme à provocation directe à un attroupement armé.
Pour réclamer réparation des dommages subis en raison de ces actes illégaux, l’État du Sénégal s’est constitué partie civile. Le communiqué explique « qu’un pool d’avocats chargé de défendre les intérêts de l’État du Sénégal a également été mis sur pied pour se constituer dans ces procédures et dans toutes autres concernant les dégradations, pertes et préjudices infligés à l’État du Sénégal dans ce contexte. »