Dans ce pays, il n’est pas de bon ton de dire du mal du Président Macky Sall. Sous peu, il faudra dire Excellence ou se taire à jamais avec un passage médiatisé à la case prison. Boubacar Bao alias «Akad» et Ousseynou Touré dit «Diaz» ne diront pas le contraire. Ils sont dans de beaux draps. Ils ont été placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier
Libération, qui donne l’information dans son édition de ce samedi, précise que « Akad » est poursuivi pour association de malfaiteurs et offense au chef de l’Etat. Il a été aperçu dans une vidéo Tik Tok où il insulte le Président Macky Sall en échangeant avec la personne qui le filmait. Une satire qui ne passe plus aux yeux des limiers.
Le journal informe que « Diaz » est envoyé en prison pour complicité d’offense au chef de l’Etat. Il a été arrêté en possession du téléphone ayant servi à la réalisation de l’insultante vidéo incriminée.
Et comme si cela ne suffisait pas, les policiers ont trouvé dans l’appareil d’autres contenus où le chef de l’Etat est la cible d’insultes des plus véhémentes. Il a nié en être l’auteur.
Face aux enquêteurs, « Akad » a reconnu les faits qui lui sont reprochés et confié aux policiers sa haine contre Macky Sall. Avec son complice présumé, il s’expose au fameux article 254 du Code pénal qui stipule dans sa Loi n° 77-87 du 10 août 1977) que : « L’offense au Président de la République par l’un des moyens énoncés dans l’article 248 est punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 1 00.000 à 1.500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement.
Les peines prévues à l’alinéa précédent sont applicables à l’offense à la personne qui exerce tout ou partie des prérogatives du Président de la République. »