Un soupçon de «malentendu», une joie contrariée se lisent sur le visage de Sadio Mané. Pourtant, le double ballon d’or africain a fêté avec succès sa 100e sélection avec à la clé deux (2) buts pour couronner un succès du Sénégal 4 buts à 0 devant une équipe faible du Sud Soudan. Seule la victoire est belle. Mais le constat crève les yeux : Sadio Mané est loin de son meilleur niveau. On l’a vu sur d’autres près plus affûté, il a raté des buts tout faits, a gâché des passes faciles et s’est trompé souvent sur ses choix, face à des adversaires le Soudan du Sud très en deçà du niveau d’une sélection nationale de foot. Soudan du Sud, c’est sur le papier l’équipe la plus faible de cette poule des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le Sénégal s’impose sans convaincre. 4 buts à 0. C’est déjà trois points de pris et des interrogations qui mettent à nu le jeu des Lions du Foot. Pas de liant, des joueurs qui se gênent dans des zones du terrain, des ratés, des manquements sur les phases offensives.
L’on a retrouvé Krépin Diatta piston sur le côté droit alors que Noah Fadiga, latéral de métier était dans les gradins en train de se tourner les pouces. Lui a des raisons de s’inquiéter sur son avenir dans la tanière si contre la modeste équipe de Soudan, il n’est pas capable de gagner la confiance du coach Aliou Cissé.
Une équipe faible, il faut la punir. Au Sénégal, les Lions sont vite rassasiés par les quatre buts inscrits. A contrario, la France écrase Gibraltar 14 buts à 0. Ce n’était pas sur le même continent, mais Soudan du Sud et à l’image de Gibraltar pas côtés dans la planète foot.
Et puis, les changements effectués par le coach Aliou Cissé avec les entrées de Abdou Diallo, Nicolas Jackson, Dion Lopy, Formose Mendy, Pathé Ciss et les sorties de Sadio Mané pas content sur le coup, Matar Sarr, Ilimane Ndiaye et Krépin Diatta ont complétement désarticulé le bloc du milieu. Il n’y avait plus de jeu, ni de liant. Alors, on a assisté à des jeux de solistes entre Habib Diallo et Jackson. Chacun voulant marquer son but. Finalement, le trio arbitral était pressé d’attendre la fin du match. Puisqu’il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.