Le soldat Ousseynou Diallo (32 ans), habitant de Kabatoki (Kaolack), Le Sergent-chef Eugène Mingou et le soldat Pierre Tama Boubane sont parmi les 3 Casques bleus sénégalais tués au Mali. Celui-ci Boubane «ne verra jamais son fils né il y a deux semaines». Ces 3 soldats sénégalais ont été tués et 5 autres grièvement blessés (bilan provisoire). Leur convoi a heurté un engin explosif près du village de Songobia au sud-ouest de Bandiagara dans le centre du Mali. Ils faisaient partie d’un convoi de ravitaillement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Le convoi était en route vers Sévaré, la plus grande ville de la région de Mopti, toujours dans le centre du Mali
Au moins 298 soldats de la paix sont décédés au Mali depuis le début de cette mission en 2013, dont plus de la moitié ont trouvé la mort dans des zones hostiles. Depuis une pluie d’hommages s’abat sur les trois victimes. Au Sénégal d’abord, évidemment, le président Macky Sall a, à travers un poste publié sur son compte Twitter, adressé ses condoléances aux familles des soldats tombés au champ d’honneur ainsi qu’aux forces armées sénégalaises
«Je m’incline devant la mémoire de 3 de nos Jambars de la mission DETSEN11/MINUSMA, tombés au champ d’honneur au Mali (…) Je souhaite prompt rétablissement aux blessés». Ousmane Sonko, le leader de l’opposition sénégalaise a aussi réagi sur sa page facebook. «C’est avec douleur et tristesse que je m’incline devant la mémoire des trois Jambars sénégalais victimes d’un engin explosif. Je présente mes condoléances à leurs familles, à l’Armée ainsi qu’au peuple sénégalais», poste Ousmane Sonko sur Facebook.
Au Mali, ils sont 1.300 soldats, gendarmes et policiers au sein de la Minusma. L’armée sénégalaise est une des principales contributrices en soldats et policiers à la force de l’ONU chez le voisin malien. La Minusma compte environ 17.500 hommes et femmes, dont plus de 13.000 soldats et policiers.