Il agace. Et Moussa Bocar Thiam fait comme si sa Com passait aux yeux de l’opinion. Le bonhomme multiplie les bourdes et ne s’arrête plus de passer pour l’arrogant, le mal fagoté de la République des Médias. Les journalistes l’abhorrent. Les férus d’Internet ne le supportent pas. Et voilà qu’il se met à dos la communauté de Léona Niassène en fermant sans préavis, sans crier gare la télé Walfadjri lui retirant la licence dûment acquise. Ses sorties sont impertinentes. Le maire de Ourossogui indispose comme il dérange. Les sénégalais épris de liberté, de Paix et de Justice sociale aiment se moquer de l’importance de parvenu qu’il se donne et sa faculté à tenir un discours creux.
Des sorties sectaires, inutiles qui témoignent de son manque de culture générale pour un ministre de la République.
Il a bien changé ou les ors du pouvoir l’ont complément métamorphosé. Ses anciens amis ne le reconnaissent plus. Beaucoup d’entre-eux pensent qu’on leur a fourgué un autre Moussa Bocar Thiam. Tant l’homme n’est plus le même. Dans un passé récent au moment où il était militant du Parti socialiste, l’homme passait pour quelqu’un de simple, d’affable, de discret. Ses sorties médiatiques étaient pondérés. Ses interventions jugées correctes.
Même en tant que avocat il passait inaperçu au tribunal de Dakar où on n’avait pas l’habitude de le voir sur les grands dossiers à plaider.
Aujourd’hui comme tout le monde l’a constaté cette posture du maire de Ourossogui a changé dangereusement depuis qu’il a occupé le poste d’agent judiciaire de l’état et de ministre de la République.
Agent judiciaire de l’Etat arrogant et pas du tout à l’aise sur certains dossiers.
Ministre exubérant de la communication à travers des visites dans les salles de rédactions où il se déplaçait avec des voitures luxueuses qui coûtent plus de 80 millions FCfa pour dit-il rendre des visites de courtoisie à la Presse sénégalaise et aux patrons de Presse du pays.
Comment un ministre de la République peut-il se permettre d’appeler un patron de Presse dans une administration organisée pour lui intimer l’ordre d’arrêter une émission en direct sinon il va fermer le Groupe de Presse ?
C’est exactement ce qui s’est passé avec le Président directeur général de Walfadjiri en l’occurrence Cheikh Niasse.
Au lendemain de son appel téléphonique il passe à l’acte de coupure du signal de Walfadjiri à travers une ordonnance qu’il a lui-même signée.
Aujourd’hui c’est le même Moussa Bocar Thiam qui nous sert une autre bourde à savoir:
« Un Ndongo daara est indigne de diriger le Sénégal ».
Une sortie relayée par le journal « Révélation » dans sa partition du mercredi 7 février 2024.
Ce qui veut dire en d’autres termes que Moussa Bocar Thiam n’a aucun respect et aucune considération pour les familles religieuses au Sénégal.
Une sortie maladroite qui doit être dénoncée et condamnée par tous les sénégalais épris d’équité, d’égalité et de justice sociale.
Au demeurant il convient de se demander qui arrêtera Moussa Bocar Thiam devenu dangereux pour la cohésion sociale au Sénégal?
Ne serait-ce que par respect aux chefs religieux qui font notre fierté et à toutes ces personnes issues des daaras qui font honneur au Sénégal à travers un vécu et un parcours exceptionnel à travers leur implication dans la bonne marche du pays notamment dans le domaine de l’investissement, des finances et de l’économie du Sénégal.
Il revient au Président de la République, à son Parti APR et à la coalition BBY de recadrer Moussa Bocar Thiam qui est un véritable fossoyeur de notre cohésion nationale.
Le moment est arrivé d’exiger des excuses publiques pour que nul n’en ignore.
Sinon les sénégalais épris de Paix et de Justice sociale vont initier une pétition pour exiger son limogeage du gouvernement. Oui, c’est un danger pour la Republique.